Il y a bien longtemps que les séducteurs ne séduisent plus. Adulés autrefois, ils sont aujourd’hui réduits à de simples «carences affectives sur pattes !». Merci la psychanalyse !
Pourtant, qu’elle serve à amorcer un lien intime ou simplement à rendre agréable l’échange avec les autres, la séduction est le combustible précieux des rapports humains, et tant qu’elle ne nuit pas, nous n’avons que faire des raisons qui l’ont engendrée.
La séduction chez les homosexuel(le)s est – elle différente ?
Si l’hétero met en pratique sa parade nuptiale dès qu’une femme lui plaît, l’homo, lui, doit répondre à une question préalable : est-elle (il) homo? Cette info cruciale faisant défaut, l’homo a inventé la pré-séduction : la traque d’indices susceptibles de la (le) renseigner si l’objet du désir est du même bord.
Une autre différence distingue les gays du reste du monde : alors que la lesbienne ou l’hétéro en est à son troisième bouquet Interflora et son 4eme resto, le gay, lui, a déjà consommé et digéré sa proie depuis longtemps. Le temps consacré à la séduction pour les gays est une formalité, alors que chez les autres, il est partie prenante dans ce qui sera une histoire d’amour. Ce raccourcissement de la durée de séduction se paie cash par le raccourcissement de la durée de vie de la relation..
Et la lesbienne alors ?
Les voies de la séduction lesbienne sont impénétrables : pour courtiser,...
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