Émilie, 22 ans, optimistico-réaliste face au net
« On espère toujours, sans l’avouer, rencontrer la perle rare au détour d’un chat. »
« Ce n’est pas facile de faire des rencontres en général. Internet est un bon moyen pour découvrir de nouvelles personnalités. Ça donne l’occasion de connaître des gens que l’on aurait peut-être pas croisés dans la rue ou dans un bar. Ces sites permettent de découvrir en un coup d’oeil celles qui nous ressemblent, qui partagent les mêmes passions, les mêmes désirs. Malheureusement, ils ne sont pas toujours fréquentés par des canons de beauté. À cela s’ajoute les filles à la recherche de « plans cul »... Pourtant, on espère toujours, sans l’avouer, trouver la perle rare au détour d’un chat. Mais le facteur chance reste très important. De mon côté, j’ai pu profiter d’une belle rencontre qui a duré quelque temps. Aujourd’hui je suis à nouveau célibataire. J’espère que la chance tournera encore une fois. En attendant, je me contente de rencontres amicales virtuelles, sans vraiment rechercher le grand amour. Qu’il arrive quand il veut ! Mais je suis peut-être trop exigeante... »
Marie, 21 ans, Emballement virtuel
« J’avais l’impression d’avoir rencontré la femme de ma vie, vraiment. »
« J’ai commencé à fréquenter les chats lesbiens pendant une rupture. En fait, ma copine me trompait avec quelqu’un sur le Net, mais je ne l’ai su que plus tard. Bref, j’ai voulu voir ce qui l’attirait sur ces chats, j’ai pris un pseudo sur le même chat qu’elle et j’ai commencé à parler à d’autres filles. Et au moment de la rupture définitive, j’ai commencé à entretenir une relation sérieuse mais virtuelle de plusieurs semaines avec une fille qui n’habitait pas du tout à côté de chez moi. Cette relation s’est très vite emballée. J’avais l’impression d’avoir rencontré la femme de ma vie, vraiment. Nous parlions des heures au téléphone, nous nous envoyions des lettres enflammées, des cadeaux, etc. Le problème c’est que nous ne nous étions pas envoyé de photos et que nous n’avions pas de webcam. Mais ce n’était pas vraiment mon obsession. Finalement je suis allée la voir chez elle. Ça ne collait pas trop physiquement, mais nous sommes quand même sorties ensemble. J’étais un peu déçue, je me suis dit que ça passerait. Puis petit à petit, la semaine chez elle m’a paru interminable. On ne se disait pas du tout les mêmes choses à l’oral qu’à l’écrit. Sa voix, son corps, son humour, rien ne me plaisait. Et je me suis rendue compte de deux choses : que je n’étais pas du tout prête à commencer une nouvelle relation, et surtout que les rencontres sur Internet peuvent être extrêmement trompeuses. On s’emballe trop vite, et ça retombe comme un soufflet. La relation écrite laisse trop de place à l’imagination et au fantasme. Je l’ai quittée. Aujourd’hui je ne suis plus célibataire, mais si je l’étais, je ne sais pas si je recommencerais…
Fabienne, 25 ans, telle est prise…
« Elle m’a plu. J’ai dû lui plaire aussi car le lendemain, elle m’appelait. »« Lors d’une soirée avec un ami, j’ai déclaré que seules les filles désespérées pouvaient s’intéresser aux sites de rencontres. Il me proposa alors de faire un profil « bidon », histoire de voir si quelqu’un m’enverrait un message. Comme pseudo, j’ai pris Cally, le nom de l’héroïne du roman sur lequel je faisais mon mémoire. C’était prévisible, mon profil étant sans photo, personne ne me contacta. Quelque temps après pourtant je recevais : « Moi aussi, j’adore Cali », signé Beautifulangel. La « blonde » que je suis fut heureuse et surprise de rencontrer quelqu’un qui connaissait mon livre. Alors qu’en fait, elle parlait du chanteur Cali. Nous avons continué à communiquer. J’ai appris qu’elle allait à une soirée rencontre au Lolita (Toulouse). Une soirée « Facteur », à laquelle j’avais également prévu d’aller. Arrivée là-bas, j’avais en mémoire la photo de son profil Gayvox. Je l’ai reconnue et me suis présentée. Elle m’a plu. J’ai dû lui plaire aussi car le lendemain, elle m’appelait. On s’est vu régulièrement pendant une semaine. Jusqu’au jour fatidique où, après une ballade en roller, elle m’a fait un massage et... je l’ai embrassée. On est restée un an et demi ensemble. J’ai suspendu mon profil sur le site après l’avoir connue. Aujourd’hui, je n’ai aucune envie d’en remettre un, je ne suis sans doutes pas encore assez désespérée. »
« On espère toujours, sans l’avouer, rencontrer la perle rare au détour d’un chat. »
« Ce n’est pas facile de faire des rencontres en général. Internet est un bon moyen pour découvrir de nouvelles personnalités. Ça donne l’occasion de connaître des gens que l’on aurait peut-être pas croisés dans la rue ou dans un bar. Ces sites permettent de découvrir en un coup d’oeil celles qui nous ressemblent, qui partagent les mêmes passions, les mêmes désirs. Malheureusement, ils ne sont pas toujours fréquentés par des canons de beauté. À cela s’ajoute les filles à la recherche de « plans cul »... Pourtant, on espère toujours, sans l’avouer, trouver la perle rare au détour d’un chat. Mais le facteur chance reste très important. De mon côté, j’ai pu profiter d’une belle rencontre qui a duré quelque temps. Aujourd’hui je suis à nouveau célibataire. J’espère que la chance tournera encore une fois. En attendant, je me contente de rencontres amicales virtuelles, sans vraiment rechercher le grand amour. Qu’il arrive quand il veut ! Mais je suis peut-être trop exigeante... »
Marie, 21 ans, Emballement virtuel
« J’avais l’impression d’avoir rencontré la femme de ma vie, vraiment. »
« J’ai commencé à fréquenter les chats lesbiens pendant une rupture. En fait, ma copine me trompait avec quelqu’un sur le Net, mais je ne l’ai su que plus tard. Bref, j’ai voulu voir ce qui l’attirait sur ces chats, j’ai pris un pseudo sur le même chat qu’elle et j’ai commencé à parler à d’autres filles. Et au moment de la rupture définitive, j’ai commencé à entretenir une relation sérieuse mais virtuelle de plusieurs semaines avec une fille qui n’habitait pas du tout à côté de chez moi. Cette relation s’est très vite emballée. J’avais l’impression d’avoir rencontré la femme de ma vie, vraiment. Nous parlions des heures au téléphone, nous nous envoyions des lettres enflammées, des cadeaux, etc. Le problème c’est que nous ne nous étions pas envoyé de photos et que nous n’avions pas de webcam. Mais ce n’était pas vraiment mon obsession. Finalement je suis allée la voir chez elle. Ça ne collait pas trop physiquement, mais nous sommes quand même sorties ensemble. J’étais un peu déçue, je me suis dit que ça passerait. Puis petit à petit, la semaine chez elle m’a paru interminable. On ne se disait pas du tout les mêmes choses à l’oral qu’à l’écrit. Sa voix, son corps, son humour, rien ne me plaisait. Et je me suis rendue compte de deux choses : que je n’étais pas du tout prête à commencer une nouvelle relation, et surtout que les rencontres sur Internet peuvent être extrêmement trompeuses. On s’emballe trop vite, et ça retombe comme un soufflet. La relation écrite laisse trop de place à l’imagination et au fantasme. Je l’ai quittée. Aujourd’hui je ne suis plus célibataire, mais si je l’étais, je ne sais pas si je recommencerais…
Fabienne, 25 ans, telle est prise…
« Elle m’a plu. J’ai dû lui plaire aussi car le lendemain, elle m’appelait. »« Lors d’une soirée avec un ami, j’ai déclaré que seules les filles désespérées pouvaient s’intéresser aux sites de rencontres. Il me proposa alors de faire un profil « bidon », histoire de voir si quelqu’un m’enverrait un message. Comme pseudo, j’ai pris Cally, le nom de l’héroïne du roman sur lequel je faisais mon mémoire. C’était prévisible, mon profil étant sans photo, personne ne me contacta. Quelque temps après pourtant je recevais : « Moi aussi, j’adore Cali », signé Beautifulangel. La « blonde » que je suis fut heureuse et surprise de rencontrer quelqu’un qui connaissait mon livre. Alors qu’en fait, elle parlait du chanteur Cali. Nous avons continué à communiquer. J’ai appris qu’elle allait à une soirée rencontre au Lolita (Toulouse). Une soirée « Facteur », à laquelle j’avais également prévu d’aller. Arrivée là-bas, j’avais en mémoire la photo de son profil Gayvox. Je l’ai reconnue et me suis présentée. Elle m’a plu. J’ai dû lui plaire aussi car le lendemain, elle m’appelait. On s’est vu régulièrement pendant une semaine. Jusqu’au jour fatidique où, après une ballade en roller, elle m’a fait un massage et... je l’ai embrassée. On est restée un an et demi ensemble. J’ai suspendu mon profil sur le site après l’avoir connue. Aujourd’hui, je n’ai aucune envie d’en remettre un, je ne suis sans doutes pas encore assez désespérée. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire